Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante.
Voilà un livre très agréable à lire, drôle, et qui demande pas trop de réflexion !…Enfin un peu quand même si on veut creuser un peu. 🙂
L’histoire est simple, et on s’attache très vite à nos deux personnages. D’un côté, Benny, un agriculteur (ou plutôt une caricature d’agriculteur) qui a toujours vécu avec sa mère, et sa maison aurait bien besoin d’un coup de baguette magique à la Valérie Damidot ! oui parce que les napperons et autres broderies au mur c’est un peu kitch et dépassé non?… quoi que !!! 😀
Et de l’autre côté, Désirée, une jeune bibliothécaire qui vient de perdre son mari.
Ces deux-là se croisent au cimetière et sans s’être jamais parler, ils ne s’aiment pas. Pourtant un beau jour, un sourire suffira à tout bouleverser.
Mais comment cette histoire va se terminer ? Comment ces deux-là vont faire pour s’entendre alors que leur style de vie est complètement opposé ?
C’est sur, il va falloir faire des concessions… mais qui est prêt à en faire ?
Vous voyez que ça peut faire réfléchir finalement 😉
Bon par contre j’ai été vraiment surpris par la fin de l’histoire… je m’attendais un peu à tout sauf à ça !!
Mais j’ai vu qu’en fait il y avait une suite alors… A suivre !
“ On va aussi bien ensemble que la merde et les pantalons verts, comme disait mon grand-père. Et je ne veux pas que ça s’arrête. A chaque jour suffit sa peine, je n’aurai qu’à apprendre à faire avec.
“ On est allés dans un restaurant et je n’ai pas la moindre idée de ce qu’on a mangé ou dit. Si, une chose. Quand j’ai voulu payer pour nous deux, elle a dit : Oui merci, je veux bien. C’est mon anniversaire aujourd’hui, j’ai trente-cinq ans. à‡a me fera un cadeau.
Pour le coup j’ai compris deux choses.
Elle ne comptait pas avoir d’autres cadeaux.
Et j’étais tombé amoureux d’elle.
Ce n’étais pas exactement un déclic. Plutôt comme quand je touche la clôture électrique sans faire gaffe.
“ Je m’écroulai à côté de lui et fixai avec le sérieux de l’ivrogne ses papiers peints fleuris, je sentis même une tendresse sentimentale pour les rideaux robes de gala.J’aurais pu mouliner tout doucement pour l’avoir
j’aurais pu utiliser l’épuisette
l’écailler et lever soigneusement les filets
puis manger de bon appétit
– mais il a réussi à se libérer
ce putain d’amour
“ Réparer des bulles de savon éclatées et faire sourire des poupées de chiffon ça peut prendre du temps.
Leave a reply