Mais c’est mille kilomètres qu’il va parcourir à pied.
Un roman inoubliable qui a conquis le monde entier.
« Je suis en chemin. attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais marcher, et tu vivras. »
Harold Fry est bouleversé par la lettre qu’il reçoit de Queenie Hennessy, une ancienne amie qui lui annonce qu’elle va mourir.
Alors que sa femme, Maureen, s’affaire à l’étage, indifférente à ce qui peut bien arriver à son mari, Harold quitte la maison pour poster sa réponse. Mais il passe devant la boà®te aux lettres sans s’arrêter, continue jusqu’au bureau de poste, sort de la ville et part durant quatre-vingt-sept jours, parcourant plus de mille kilomètres à pied, du sud de l’Angleterre à la frontière écossaise.
Car tout ce qu’Harold sait, c’est qu’il doit continuer à marcher.
Pour Queenie.
Pour son épouse Maureen.
Pour son fils David. Pour nous tous.
Préparez vos chaussures de randonnée !
Je vous invite à suivre les pas d’Harold Fry dans sa belle et longue marche à travers l’Angleterre.
Un jour, Harold Fry reçoit une lettre de Queenie Hennessy, une ancienne amie dont il n’a pas eu de nouvelles depuis des années. Dans cette lettre, elle lui apprend qu’elle est atteinte d’un cancer incurable, et elle le remercie aussi pour son amitié.
Bouleversé par cette nouvelle, Harold décide sur un coup de tête de partir, à pied, lui rendre visite. Sauf que Queenie est hospitalisé à l’autre bout de l’Angleterre, soit à environ 1000 km ! Mais peu importe, Harold espère que ce voyage sauvera son amie.
Son épouse Maureen, se retrouvant seule, s’inquiète de l’absence de son mari car celui ci ne lui a rien dit. Pourtant ces deux là , en couple depuis des années ne se parlait pratiquement jamais.
Pour Harold, les débuts seront difficiles : douleurs, ampoules, fatigue… Mais le vieil homme ne baisse pas les bras.
Tout au long de ce voyage, la vie d’Harold va défilé devant ses yeux. Des souvenirs de bons comme de mauvais moments. Ainsi on en saura un peu plus sur son passé, sa vie de couple avec Maureen, sa vie de famille, ainsi que sur son amie Queenie.
Puis au fur et à mesure qu’il avance, il fera de nombreuses rencontres. Jusqu’à un moment ou il sera rejoint par un groupe de pèlerins qui pense pouvoir l’aider dans son périple. D’ailleurs je n’ai pas trouvé ce passage très intéressant car j’ai eu l’impression qu’Harold se laissait emporter par ses pèlerins et échappait ainsi au contrôle de son voyage.
Et puis Harold arrivera enfin auprès de Queenie… mais là je ne vous en dirai pas plus si ce n’est qu’il retrouvera par la même occasion son épouse Maureen venu à sa rencontre.
Ainsi cette marche n’aura pas uniquement servie à sauver Queenie, elle aura aussi servie à secourir Harold et son couple.
J’ai bien aimé ce roman, l’histoire est touchante et envoie un message plein d’espoir. Cela donne l’impression que peu importe l’âge que l’on a, on peut toujours changer sa vie et repartir de zéro. La seule chose est d’y croire !
Il me reste plus qu’a vous encourager à le lire et vous souhaitez une bonne balade 🙂
“ – Je vais marcher et elle va vivre. Je vais la sauver.
– Je ne crois pas. on ne peut pas sauver les gens atteints d’un cancer, Harold. Sauf si l’on est chirurgien. Et toi, tu n’es même pas capable de couper correctement une tranche de pain. C’est ridicule, voyons.
– J’ai parlé à une jeune fille du garage et c’est elle qui m’a donné l’idée. Elle a sauvé sa tante atteinte d’un cancer parce qu’elle s’en est cru capable. Par la même occasion, elle m’a montré comment réchauffer un burger. Avec des cornichons. »
“ Je reconnais que la route est affreusement longue jusqu’à Berwick. Je reconnais que je ne suis pas habillé comme il faut. Et je reconnais que je n’ai ni l’entraînement ni les capacités physiques pour une telle marche. Je ne saurais expliquer pourquoi je pense que je peux y arriver, alors que tout s’y oppose. Mais je le pense. Même si une grande partie de moi-même me dit que je devrais renoncer, c’est impossible. Même si je ne veux plus avance, je continue malgré tout. »
“ Désormais, Harold ne pouvait plus croiser un inconnu sans reconnaître que tous étaient pareils et que chacun était unique ; et que c’était cela le dilemme de la condition humaine. »
“ Pendant que je marchais, dit-il, je me suis souvenu de tellement de choses ! Des choses que j’ignorais avoir oubliées. A propos de David, de toi, de moi. Je me suis même souvenu de ma mère. Certains de ces souvenirs étaient très durs. Mais la plupart étaient magnifiques. Et j’ai peur. J’ai peur de les perdre de nouveau, bientôt peut-être, et définitivement cette fois. »
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