Samedi 8 juin a eu lieu la journée port propre. C’était aussi le jour de notre nouvelle étape du projet Libre Cours avec Photographes Itinérants. Nous avons donc eu pour mission d’aller à la rencontre des acteurs de cette journée.
Plusieurs associations et bénévoles ont répondus présent pour nettoyer le port de La Grande Motte et ses abords.
Ainsi les membres de l’association Les Loups de Mer aidés par les plongeurs du club La Palanquée ont remontés divers déchets à quai comme des vélos, trottinette, batteries, ferraille…
Les Loups de Mer m’ont tout de même dit qu’au fil des années, de moins en moins de déchets étaient sortis de l’eau.
D’autres associations sont aussi là pour informer et sensibiliser le public à la préservation du milieu marin et son littoral.
Leslie et Élodie sont biologistes de la vie marine et surtout passionnées. Elles ont passés plusieurs mois en mer pour aller à la rencontre des différents acteurs œuvrant pour un océan durable. Lors de leur voyage, elles ont pu aussi observer dauphins, rorqual, cachalot, tortues… Et Élodie me confiait que « malgré la pollution bien réelle, plastiques, mégots (on n’en parle même pas !) elle préférait se concentrer sur le positif. La méditerranée cache encore de belles surprises. On peut encore être émerveillée et ça vaut le coup de se bouger pour les protéger. »
Parmi les nombreuses initiatives existantes, l’une d’elles est présentée par l’Institut Marin du Seaquarium du Grau du Roi. Il s’agit du projet ReSEAclons.
Démarré il y a un an, il permet de collecter, recycler et valoriser les déchets plastiques marins qui jusqu’à présent étaient destinés à être incinérés ou enfouis. Une innovation venue de la Plastic Vallée dans l’Ain, permet de mélanger les différents types de plastiques entre eux, jusqu’à maintenant impossible, pour au final arriver à fabriquer ce petit pot. Il s’agit là encore d’un prototype, le procédé de fabrication est amené à s’améliorer et une réflexion est en cours sur les objets qui pourraient voir le jour : pot de fleur, jardinière… Les pêcheurs du Grau du Roi, entres autres, sont engagés dans ce projet, eux qui au fil des années remontent de plus en plus de plastique dans leurs filets.
D’ailleurs d’ici 2050, il pourrait même y avoir plus de plastique que de poissons ! « Alors il est encore temps de changer. »
Voir le reportage des autres participants : https://photographes-itinerants.com/etape-5-port-propre/
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