Hello !
Me voici aujourd’hui de retour pour vous parler un petit peu d’un événement qui s’est déroulé à la Grande motte la semaine dernière. Pour être précis, cela a même commencé le 20 juin pour se terminer hier, 28 juin. Il s’agit du Festival des Architectures vives.
Un festival né à Montpellier et qui fêtait d’ailleurs cette année son dixième anniversaire. Il s’est déroulé du 10 au 14 juin, mais je n’ai pas eu l’occasion d’y aller.
Et donc depuis trois ans maintenant, le Festival s’installe aussi à La Grande-Motte. Je vous en avais parlé un peu l’an dernier dans la deuxième partie de cet article : fragments de vacances
Ce festival, c’est l’occasion pour quelques jeunes architectes d’installer leurs architectures éphémères à plusieurs endroit de la ville. Le thème de cette année était donc la Dixième.
Le Festival est un parcours urbain éphémère, sensible, qui permet de (re)découvrir La Grande Motte sous un nouveau jour. Les installations dialoguent avec l’oeuvre de jean Balladur, opèrent comme un miroir ou un révélateur de cette architecture contemporaine.
Ce sont donc huit installations qui ont pris place dans la ville. En voici donc un petit aperçu en photos :
1- La petite Motte. Une île venue d’ailleurs… (architectes CAME Collective )
La flore sauvage fait escale à La Grande Motte et contraste symboliquement avec sa folle architecture de béton.
ça fait bizarre de voir cette petite île au milieu du port mais je l’ai trouvé plutôt sympa cet îlot de verdure qui flotte sur l’eau ! Pas vous ?
2- Les arbres parasols. (architectes LAPS )
Tout en observant la mer et son environnement le passant peut déambuler sous cette grande ombrelle de bois et observer les reflets des feuillages dans l’eau.
Des arbres en bois de cagettes tressés… En voilà une bonne idée ! Non ?
3- Regate. (architectes ALLEGORY Studio )
100 bouées maritimes blanches, placées géométriquement au milieu des bateaux du Port de Plaisance de la Grande-Motte, viennent apporter un rythme visuel au paysage, en référence aux immeubles pyramidaux en béton de Balladur.
4- Promenades d’envolées. (architectes : ARCHISANAT )
Une ouverture au voyage est mise en scène par un volume textile flottant dans l’air. Cinquante manches à air captent la brise, le vent, et vous donnent à écouter et à voir l’invisible.
C’est assez chouette de voir ces manches à air que l’on voit d’habitude sur les bords d’autoroute. Il tournaient en fonction du vent pour s’orienter vers la mer ou alors côté terre. J’aime bien la première photo avec les nuages dans le ciel. Je l’ai faite avec mon téléphone et j’aurai bien voulu en faire une un peu mieux mais les nuages ont disparu toute la semaine… 🙂
5- Embruns. (architectes : Arnaud Malthieu, Amandine Romanet, Matthieu Thuillier )
« Embruns », objet coloré à l’apparence naïve produit des nuages de bulles qui par leurs présences viennent attirer le regard sur l’histoire commune et partagée du lieu.
Une machine à faire des bulles… pour le bonheur des petits et des grands 🙂
Et les bulles voyage en ville ou s’en vont vers le large, selon le sens du vent.
6- Origamic. (architecte : Klest Pango )
Cet espace-temps prend place hors de la frénésie de laquelle nous sommes tous inévitablement les sujets pour laisser place à la délicatesse et au confort de la pratique du lieu.
Cette forme vue de l’extérieur est intéressante et on a envie d’aller voir à l’intérieur ce qu’il s’y passe. Une fois à l’intérieur, on se sent un peu ailleurs. Rien que du blanc et du bleu…
c’est plutôt dépaysant, reposant et zen !
7- The Porthole. (architectes : TOMA! )
Ce pavillon est moulé et sculpté par le vent comme une érosion Le spectateur est invité à regarder à travers sa forme fluctuante qui, en constante évolution, modifie ses propres caractéristiques avec respect pour les points de vue, jusqu’à s’aplatir, créant, grâce à sa nature anamorphique, un hublot.
Cette installation était vraiment impressionnante et un peu déroutante. En effet, comme vous pouvez le voir sur les photos, elle n’a jamais la même forme selon l’endroit d’où vous la regarder. Et certains point de vue me font penser à une mâchoire de requin.
Un marquage au sol indiquait l’endroit à partir duquel on pouvait voir la forme dessiner un cercle parfait, ou hublot. C’était assez fou comme projet et le montage/démontage a du prendre pas mal de temps… heureusement tout est numéroté ! 🙂
8- Photo souvenir (architectes : Camille Saucereau, Alice Foulon )
Agissant comme des révélateurs du paysage de La Grande Motte, les six cadres deviennent le théâtre de jeux, de fictions, et sont autant d’instantanés de voyage, d’invitation au souvenir, à la rêverie. Ainsi, le visiteur n’est plus dans, mais devant une portion du paysage, qui se change en tableau vivant.
J’ai trouvé cette idée vraiment chouette ! Cette ligne au sol qui se soulève pour créer ces cadres qui permettent d’avoir à chaque instant une nouvelle « photo souvenir ». Aussi bien du coté mer que du coté ville.
Voilà je vous ai présenté toutes les installations mais vraiment dans les grandes lignes. Si vous souhaitez en savoir un peu plus vous pouvez vous rendre sur le site du Festival rubrique Les projets. Et si vous voulez connaitre un peu mieux les architectes c’est ici : Les équipes.
Bien sur vous pouvez aussi naviguer sur leur site pour aller voir ce qui s’est fait à Montpellier cette année et les années précédentes.
Ce festival est vraiment très sympathique. Cela permet de voir la ville d’une autre manière à travers les différentes oeuvres réalisés. Et c’est un sacré défi que d’exposer à La Grande Motte, une ville qui elle même est reconnue comme une oeuvre architecturale universelle.
L’avant dernier jour, a lieu la remise des prix. Le prix du Jury et le prix du public.
Oui car après avoir visité toutes les installations, le public est invité à voter pour l’installation qu’il a préféré.
Et c’est là que ça devenait compliqué… Autant l’année dernière, mon choix avait été très rapide. Cette année, j’ai beaucoup beaucoup, beaucoup, hésité ! 🙂
Sur les huit, j’en ai d’abord retenu cinq qui ont eu ma référence : Photo Souvenir, The Porthole, Promenade d’envolées, Origamic et embruns….
Même si j’ai eu le coup de coeur pour Photo Souvenir, j’ai au final voté pour The Porthole pour « récompenser » ce travail « titanesque » qui a été fait et aussi parce que cette forme qui change au gré des points de vue était vraiment bluffante !
Pour info : Le prix du public et le prix du jury ont été attribués à The Porthole.
Embruns a reçu une mention spéciale de la part du jury.
Voilà , maintenant vous savez tout ! Rendez-vous est pris pour l’année prochaine !
3 Comments
[…] ont plu comme ma balade hivernale (qui à mon avis ne se fera pas cette année !), celui aussi du Festival des architectures vives et le dernier sur ma vidéo de novembre. Il faut dire que ce mois de novembre était plutôt bien […]
[…] photo se rechargeaient. Puis je vous en ai déjà parler, j’ai pu voir un meeting Ferrari, le festival des architectures vives et puis j’ai sorti le vélo. D’ailleurs durant ces trois mois d’été, j’ai […]
Plein d’originalité et c’est superbe! Ca correspond bien avec l’architecture de la Grande Motte. Les bulles: ahhh ca fait toujours plaisir a voir 🙂
Merciiii