Pour l’approcher, Julie va développer des trésors d’inventivité et prendre des risques toujours plus délirants…
Il y a déjà quelques mois que j’ai lu ce livre et je n’ai pas eu le temps de vous en parler avant. Pourtant je ne peut que vous conseiller de le lire. Surtout si vous avez besoin de vous changer les idées, d’oublier un peu votre quotidien, et de travailler un peu beaucoup vos zygomatiques !
Attention tout de même si vous lisez dans les transports, vous risquez de vous faire remarquer un peu de rire tout seul dans votre coin. Et surtout évitez le bonnet péruvien !!! 😀
Tout commence lorsque Julie, qui connait tout le monde dans son quartier, voit le nom de son nouveau voisin sur sa boîte aux lettres : Monsieur Ricardo Patatras !
A ce moment là, elle va tout tenter pour savoir qui il est. Et croyez moi, pour ça Julie ne manque pas d’imagination. Tous les moyens sont bons pour tenter de le rencontrer ou simplement avoir des renseignements… quitte à se ridiculiser !! (par exemple : se retrouver la main coincée dans la boite aux lettres de ce voisin, mettre en panne son ordinateur juste pour le voir, se mettre au footing juste pour le suivre alors qu’elle n’a jamais fais de footing, rester des heures planté devant son juda de porte pour tenter de l’apercevoir, … )
Cette obsession pour ce voisin va donner à Julie une énergie telle qu’elle va oser quitter son travail de banquière ou elle s’ennuie pour aller travailler dans la boulangerie de Mme Bergerot comme vendeuse. Nouveau travail que Julie va adorer, d’autant que la boulangerie est dans son quartier et donc elle peut surveiller d’un oeil les allers et venus de son voisin tout en servant les clients !
Bref, voilà un roman très bien écrit, vraiment très drôle, mais aussi bourré de suspens car l’histoire de ce fameux voisin nous tiens en haleine jusqu’au bout. Et les autres personnages de l’histoire sont tous très sympathiques et m’ont fait penser un peu à ceux du film Amélie Poulain.
Attention, même si l’on rigole beaucoup, certains passages sont aussi très émouvants comme l’histoire de Mme Roudan la vieille dame de l’immeuble.
Mais finalement n’est ce pas ça notre vie de tous les jours ?
“ – Moi aussi je cours.
– C’est vrai ? Quelle distance ?
– Je ne sais pas trop, en fait ce sont les paysages qui décident pour moi. Quand je trouve que ça devient moche, je rentre !
« Trop poétique la fille. Pauvre andouille. T’as qu’à lui raconter que t’as fait un jogging jusqu’en Suisse et que, puisque c’était joli, t’as continué jusqu’en Autriche en passant par le nord de l’Italie parce que c’est magnifique. »
“ A partir de maintenant, cette histoire est une fable qui s’intitule : « Le beau gosse, la nouille et la malédiction pourrie. » La morale ne va pas tarder…
“ Tout à coup, dans la file des derniers clients, j’aperçois Ric. J’en perds tous mes moyens. Je suis obligée de me concentrer comme une malade pour faire la différence entre un pain de campagne rond et un bâtard moulé. Il est en bermuda, tee-shirt marine. Pas rasé. Je ne l’ai pas vu depuis 2 jours, 6 heures et 23 minutes. Je ne sais pas si vous croyez aux signes, mais moi oui, surtout quand ils m’arrangent.
“ Je me suis décidée à lui envoyer un SMS. Je n’ai pas l’habitude et moins il y a de mots, plus c’est difficile pour moi. Après mûre réflexion – deux nuits entières – j’opte pour :
« J’espère que tu vas bien. J’espère aussi te revoir vite. Je t’embrasse. Julie. »
Sophie va encore se moquer de moi parce que je mets les accents et la ponctuation mais, franchement, vous me voyez envoyer » T ou ? Trop la loose appel Lov 😉 Juju » ? Un vrai progrès de civilisation.
J’ai été obligée de refaire mon message parce que au moment de l’envoyer, je tremblais tellement que j’ai appuyé sur « Supprimer ». Dites moi que ce n’est pas un signe ! Depuis j’espère. J’ai le téléphone en mode vibreur dans une poche arrière Dés que j’ai la fesse qui vibre, j’espère que c’est Ric. A qui je peux dire ça ?
“ Ce matin là, j’ai découvert une des sept vérités fondamentales qui commandent l’univers : Le bonnet péruvien ne va à personne.
Quand j’ai aperçu Sophie au volant de sa voiture, avec un bonnet péruvien bien enfoncé sur le crâne et des grosses lunettes de soleil, j’ai failli tout annuler. Je ne sais pas si c’est la forme, la matière ou la couleur mais franchement, je comprends que ça énerve les lamas et qu’ils crachent sur des innocents.
“ Quel scoop ! Un mec qui déteste être malade ! Si on en trouve un qui accepte de se soigner sans faire d’histoires, sans mimer une agonie digne d’un torturé sous l’Inquisition, ça vaudra le coup de faire un documentaire.
5 Comments
YooOOO page trouvee, livre achete vendredi dernier, reste plus qu’a…le lire! J’espere commencer d’ici quelques grosses semaines 😉
Il a l’air super ce livre, j’en ai un peu entendu parler, je pense que ce sera mon prochain livre de poche.
Un bon choix !
Bonne lecture alors et j’attends de lire ce que tu en as pensé 🙂
j’aimerai bien le lire !
alors fonce vite à la librairie la plus proche 🙂
Bonne lecture !