La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie !
Durant tout l’été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goà»ter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins.
Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique…
Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour…
Cent cinquante ans à eux deux ?
Mais quand on aime, on ne compte pas !
Voila une lecture dans le même esprit de « Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom« , du même auteur. Une histoire simple, très agréable à lire, avec des personnages très attachants.
Mélie, soixante douze ans à vécue forcément beaucoup de choses dans sa vie et même si ses résultats médicaux ne semblent pas très bon et bien tant pis. Elle compte bien encore en profiter au maximum, d’autant que sa petite fille Clara va venir passer les vacances d’été chez elle. Et puis il y a Marcel le bricoleur, à qui Mélie fait appel pour réparer sa voiture, sa machine à laver… et tout autre appareil en panne… ou plutôt mis volontairement en panne !
Et puis on a aussi Gérard, Fanette, Odile, Antoine le petit copain de Clara…
Et tous nous font vivre un moment de leur vie, rempli de joie, de bonne humeur, malgré des nouvelles pas toujours très joyeuses.
Bref j’ai bien aimé ce livre, qui nous parle un peu de la vie et de ces petits plaisirs. Car oui, chacun à droit à son moment de bonheur, mais pour ça pas besoin de gros moyens. Les petites choses simples suffisent à nous rendre la vie plus belle, et souvent ces petits riens ont beaucoup plus d’importance !
Alors essayons de profiter des plaisirs simples de la vie sans penser au lendemain 🙂
A lire pendant ces longues et tristes soirées d’hiver… même si ce n’est que deux soirées, ça vous redonnera un peu de courage !
L’introduction déjà m’a bien fait rire :
“ Le soleil brille, les mésanges picorent des graines
Mon beau-père qui pète trop fort fait envoler les mésanges.
C’est dommage, c’était une belle journée. » Fergus, mon fils, a écrit ce poème quand il avait sept ans. Il a vraiment mis la barre très haut.
“ A midi, comme avait menacé Mélie, ils ont mangé des salsifis. Et après Marcel, a fait une longue sieste sous le tilleul. Assez pétaradante.
Les commentaires ont été bon train.
– ça ne doit pas être bon pour la couche d’ozone, tout ça…
– Il faudrait proposer de classer les salsifis dans les produits dangereux.
– On ne devrait en trouver qu’en bottes, entourés de ficelle rouge, avec une tête de mort sur l’étiquette. Comme la dynamite dans les bandes dessinées de Lucky Luke !
Clara et Mélie ont bien rigolé.
“ Elle a dix ans, Clara. C’est pas trop tôt, quand même pour un petit copain ? De mon temps…
Ah non. Il faut que j’arrête.
C’est nul, ça. « De mon temps… »
ça fait vraiment vieux con !
“ Clara et Mélie chantent Nougaro sous la pluie en ramassant les escargots
Et Marcel lui, chante Boby Lapointe après sa sieste.
« Un sacré rigolo ce gars là , Marcel il a dit ! » 🙂
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